Champs des compétences

Représentation schématique dans une cartographie holistique.

Voici un bref RETEX professionnel qui, dans le cadre de ma reconversion, c'est inscrit dans cette posture de se former selon les besoins des entreprises et des organisations immédiats, ainsi que de la prospective de ces besoins...


Comprendre ce schéma et l'articulation de ces compétences

 

Pour toute organisation, pour toute entreprise, la réalité opérationnelle confirme cette approche de management des risques globale; citons par exemple :

 

  • L'expression des besoins des organisations en général. Exemple avec un magasin qui n'est autre qu'un ERP, ce qui implique parfois jusqu'à 8 cadres réglementaires peu ou prou en conflit sur diverses thématiques. Un ERP sans public, c'est un ERT... CQFD. Ceci implique donc une approche globale de management des risques.

 

  • Les évolutions techniques et réglementaires, toutes convergent vers le même constat, celui de la sécurité globale pour l'État français depuis les attentats de 2015, du management des risques TQM pour les organisations depuis les années 50, mais le principe demeure le même, celui d'un décompartimentage des disciplines, d'une approche globale. Pour cause, la sécurité d'une organisation est comparable à un ballon de baudruche; touchez à un domaine de sécurité et cela affectera tous les autres domaines. In fine, l'exercice de haut niveau des métiers de sécurité consiste, systématiquement, à :
    • Évaluer les risques (EvRP ou évaluation des risques professionnels)
    • Identifier et mettre en œuvre les combinaisons de solutions THOES* au meilleur bénéfice/risque, car les obligations de résultat dépendent des obligations de moyens THOES...

(techniques, humaines, organisationnels, économiques et stratégiques)

 

  • Les formations elles-mêmes comme le CAP APS, le BP ATPS confirment cela, car à étudier les référentiels de certifications, l'approche s'avère bien relevant de la sécurité globale.

En cercle I, le domaine QHSE et la cindynique sont un peu comme le soleil si éclairant autour duquel gravitent les planètes de spécialisation.

 

Le domaine de compétences Qualité, Sécurité, Environnement se confirme comme étant une base solide incontournable en matière de méthodologie, de système de management QHSE. Toutefois, le master QHSE demeure une formation très généraliste.

D'où l'importance de la cindynique qui représente une démarche de spécialisation dans les disciplines de management des sciences des risques et des dangers, des questions de sécurité.

En cercle II, les 7 domaines de compétences spécialisées qui gravitent autour des domaines QHSE et cindynique :

 

  1. la sécurité des personnes (Master QHSE, SSIAP 1, 2 et 3, APD ESP, PSE 1 et 2)
  2. la sécurité de lutte incendie et contre les risques de paniques (Master QHSE, SSIAP 1, 2 et 3)
  3. la sûreté de contre-malveillance (APD ESP)
  4. la sûreté de fonctionnement, maintenance et travaux TCE (Master QHSE, SSIAP 3)
  5. la gestion de crise (Master QHSE, SSIAP 1, 2 et 3, APD ESP, PSE 1 et 2)
  6. la gouvernance et management (formation militaire, Master QHSE, SSIAP 2 et 3, APD ESP)
  7. la sécurité économique (Master QHSE, SN PEIE)

 

Vous pouvez directement acquérir chacun des domaines de manière indépendante et sans les compétences QHSE, mais autant vous dire que vous serez très limité. C'est flagrant avec le SSIAP3 ou encore avec le titre de dirigeant de sécurité privée. Ces formations ne sont que des initiations, des formations élémentaires qui survolent l'essentiel. Seules, elles sont carentielles.

 

L'essence de la connaissance consiste, une fois acquise, à savoir la mettre en œuvre dans ses savoir, savoir-faire et savoir être !

La compétence est ici par les connaissances requises pour bien juger d’une chose, pour exercer une fonction. C'est l'aptitude reconnue légalement d’une autorité à traiter d’une question, à en juger, à accomplir un acte, selon des modalités déterminées.

Etre professionnel ne se décret pas, cela se prouve par les actes...

 

Exemple de résultats avec Bricorama en qualité de dernier responsable de sécurité titulaire :

La sécurité de lutte incendie et commissions de sécurité

-Avant mes interventions en 2017 :

Taux d’avis favorable en première instance : moins de 35% des établissements

Taux d’avis favorable de 87% / délais de clôture moyen des prescriptions : 5 ans

- Entre 2017 et 2021 Amélioration des coûts en limitant les fréquences des commissions, optimisation de la gestion du parc de moyens de secours, renégociation assurance…

Taux de 100% d’avis favorable ( 72 visites périodiques et 4 ouvertures).

Taux de 98,5% en 1ère instance ; délais de clôture moyen : 3 mois

5 levées de dossiers en situation de blocage administratif majeur entre 2 ans et 7 ans.

 

Tout mon parcours et mes résultats attestent de la puissance permise par ce parcours de reconversion pragmatique.

 

Une véritable expertise au long cours n'a de sens et de pertinence qui si vous êtes capable de vulgariser des compétences très complexes au profit des bénéficiaires aux fins que ceux-ci puissent se l'approprier et grandir. Un expert seul ne vaut rien.

 

En cercle III, les domaines de compétences spécifiques :

 

Ainsi en 20 ans, j'ai acquis les compétences nécessaires à l'exercice de mes fonctions, en voici la représentation schématique dans une cartographie holistique. Elles-mêmes se subdivisent en sous-disciplines ou expertises particulières. (cliquez dessus pour l'agrandir)

 

1. la sécurité des personnes recouvre

  • 1.1. la sécurité du public et des populations (ERP en particulier)
  • 1.2. l'accessibilité pour tous (handicap et PHMR, un sujet d'ergonomie collective et individuelle)
  • 1.3. la santé et la sécurité au travail
  • 1.4. le secourisme

 

2. la sécurité de lutte incendie et contre les risques de paniques recouvrent

  • 2.1. la sécurité de lutte incendie elle même
  • 2.2. la lutte contre les risques de panique
  • 2.3. la facilitation de l'intervention des secours

 

3. la sûreté de contre-malveillance recouvre

la sécurité dite physique,

  • 3.1. la poliorcétique,
  • 3.2. les activités privées de sécurité,
  • 3.3. Vigipirate

la sécurité des systèmes d'information avec

  • 3.4. la protection des données
  • 3.5. la cyberdéfense

 

4. la sûreté de fonctionnement, maintenance et travaux TCE recouvre

  • 4.1. la fiabilité
  • 4.2. la disponibilité
  • 4.3. la maintenabilité
  • 4.4. la sécurité

 

5. la gestion de crise recouvre

  • 5.1. la continuité des activités
  • 5.2. la gestion de crises et ses moyens (SOS, POIS, PPMS)
  • 5.3. les risques majeurs

 

6. la gouvernance et le management recouvrent

le leadership et les 3 axes de managements

  • 6.1.Management opérationnel et hiérarchique
    • Encadrement de niveau I : opérationnel
    • Encadrement de niveau II : hiérarchique
  • 6.2.Management stratégique et d’aide à la prise de décision
  • 6.3.Management transversal et de gestion de projet

les bonnes pratiques de gouvernances

  • Démarche qualité, politique QHSE
  • Système de management QHSE et TQM
  • Juridique, « Due diligence »
  • Commission ESG et règlement CRSD
    etc.

 

7. la sécurité économique

Elle résulte des coûts directs et indirects de tous les risques

  • Intelligence économique
  • Guerre économique : Moyens THOES de défense contre les actes de guerre économique
  • Gestion des enjeux économique : Conséquences des coûts directs et indirects de tous les risques
  • Investissement et ROI
    • Gestion budgétaire
    • Investissement et ROI
    • Méthode du Rubik’s cube du management des risques